Ce groupement d’une quinzaine de membres est né en 2018 d’une volonté commune de plusieurs producteurs des Côtes de Meuse de se rassembler, afin de pouvoir échanger collectivement sur les problématiques actuelles de l’agriculture sur un territoire précis ; d’où le nom Bande Écologique des COutiats qui fait référence aux habitants des Côtes de Meuse. Le groupement réuni arboriculteurs, viticulteurs et maraîchers, mais n’est pas fermé à l’intégration de nouveaux membres d’horizons divers. Le groupement n’est pas complètement sous le signe du label BIO ; néanmoins il vit d’une volonté d’aller dans le sens d’une agriculture responsable et respectueuse de l’environnement.
Les actions menées sur ces trois dernières années sont assez larges.
D’abord une volonté d’échanger et d’expérimenter d’autres pratiques culturales alternatives à la chimie. Nous avons donc commencé par la réalisation entre autres : d’extraits fermentés d’ortie, de macération huileuses d’ail, de tisanes mais aussi la construction de nichoirs à mésanges et chauves- souris. Afin d’ avoir un recul sur ces essais, nous avons à partir de cette année créé un partenariat avec l’AREFE pour le suivi et la mesure de ces différents tests.
Ensuite, nous avons – à travers diverses formations mais aussi de visites et de rencontre d’autres producteurs – mené des pistes de réflexion sur les auxiliaires, la fertilisation, les problématiques de transformation, de main d’œuvre, de mécanisation, d’observation…
Le GIEE bénéficie d’un financement de la DRAFF pour exister ; ce qui nous permet entre autre d’avoir pu créer un partenariat avec Bio en Grand Est à travers un animateur délégué au groupement, rôle indispensable à la cohésion et à l’organisation. D’autre représentants territoriaux (CODECOM, DDT) sont aussi présents à certaines de nos réunions, ce qui permet de faire le liant avec les différentes administrations.
À titre personnel, le GIEE s’incarne tout d’abord dans le réconfort de ne pas être isolé face aux problèmes que je peux rencontrer sur mon exploitation ; il nous permet de toujours être dans la recherche face à des situations dans lesquelles, seul, il serait vite facile de baisser les bras. Mais aussi de créer une dynamique collective sur le territoire où l’agriculture se doit d’être au centre des débats…
Pour l’avenir nous espérons continuer à avancer avec le sourire. Les actions futures dépendront des problèmes rencontrés à travers le temps par les différents membres du groupement.
