Face aux difficultés conjoncturelles que traverse l’agriculture biologique et aux questionnements d’un nombre croissant de consommateurs vis-à-vis de ce mode de production, de nombreuses
contrevérités circulent. Elles sont largement diffusées dans certains médias et dans les réseaux sociaux.
Claude AUBERT, Christine MAYER MUSTIN, Michel MUSTIN, Denis LAIRON (agronomes, biochimiste et expert en nutrition) ont décidé de les analyser sous la forme de 10 mythes, depuis la prétendue absence de supériorité des produits bio pour la santé et l’environnement jusqu’à leur supposée incapacité à nourrir tous les habitants de la planète, en passant par les critiques habituelles sur son coût, son utilisation de pesticides non chimiques, son impact potentiel sur le réchauffement climatique ou encore l’impossibilité de se passer des pesticides chimiques et des engrais de synthèse.
Des mythes méthodiquement déconstruits sur la base des données scientifiques les plus récentes. Au total ce sont dix mythes qui sont déconstruits :
Mythe n°1 : Les aliments bio ne sont pas meilleurs pour la santé que les autre
Mythe n°2 : Les résidus de pesticides dans les aliments sont sans risques pour notre santé
Mythe n°3 : L’agriculture bio n’est pas meilleure pour l’environnement que la conventionnelle
Mythe n°4 : L’agriculture bio réchauffe autant la planète que la conventionnelle
Mythe n°5 : L’agriculture bio ne peut pas nourrir la planète
Mythe n°6 : Manger bio coûte cher
Mythe n°7 : On ne peut pas se passer des engrais chimiques
Mythe n°8 : On ne peut pas se passer des pesticides de synthèse
Mythe n°9 : L’agriculture bio remplace les pesticides de synthèse par d’autres pesticides
Mythe n°10 : Le local c’est mieux que le bio
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