L’AB : un atout pour le climat

L’AB : un atout pour le climat
L’AB : un atout pour le climat

En émettant trois gaz principaux (méthane, protoxyde d’azote et dans une moindre mesure dioxyde de carbone), l’agriculture contribue à hauteur d’environ 20% des émissions françaises de gaz à effets de serre.

La lutte contre le réchauffement climatique passe nécessairement par une évolution des pratiques agricoles…

L’agriculture biologique, de par ses pratiques culturales, permet de contribuer à la lutte contre le réchauffement climatique d’une part en limitant les rejets polluants et d’autre part en stockant davantage de CO2 dans le sol.

Les émissions de gaz à effet de serre sont limitées grâce à :
  • la non-utilisation d’engrais azotés chimiques de synthèse. L’emploi d’engrais organique permet de ne pas contribuer à l’émission de CO2 nécessaire pour la fabrication industrielle d’engrais chimiques de synthèse ;
  • la culture de plantes légumineuses permet la fixation biologique de l’azote dans le sol et réduit donc les émissions de protoxyde d’azote (NO2). Ces cultures contribuent non seulement à limiter les émissions de gaz à effet de serre mais servent aussi à améliorer la fertilité du sol.
La séquestration du carbone est favorisée grâce à :
  • des rotations de cultures longues et limitant le nombre de labours ;
  • l’élevage en plein air sur des prairies permanentes fixent le carbone dans le sol et compensent les émissions de méthane des animaux ;
  • la protection des structures écologiques telles que les haies, les arbres et le maintien de bandes enherbées. Ces éléments sont également favorables à la biodiversité animale et végétale

Plaquette bio et climatPour aller plus loin

N'hésitez pas à partager cet article à vos amis !
error