A la rentrée le gouvernement présentera sa loi d’orientation agricole avec la double ambition de renouveler la population agricole et de l’aider à faire face au changement climatique. L’agriculture biologique présente un attrait fort pour les nouveaux installé-e-s et un impact positif pour la collectivité. La FNAB présente ses idées pour concilier renouvellement des générations agricoles et urgence écologique en favorisant l’installation en Bio.
Former les jeunes, le préalable nécessaire à une massification de la bio
Le contenu des formations initiales, cadré par le ministère de l’agriculture et les établissements agricoles ne permet pas une vraie montée en compétences sur l’agriculture biologique. « Aujourd’hui on ne peut pas dire qu’un jeune qui voudrait s’installer en bio trouve la formation dont il a besoin dans l’enseignement agricole » déclare Thomas MONTAGNE, référent enseignement à la FNAB.
- Mesure 1 : intégrer dans le référentiel de formation de l’enseignement agricole un module obligatoire sur la Bio de 3h par semaine minimum.
- Mesure 2 : intégrer de facto les structures spécialisées sur l’agriculture biologique dans le parcours officiel à l’installation
- Mesure 3 : modifier le code rural pour que cette règle soit élargie à 100% des terres agricoles et que les porteur·euses de projets bio soit prioritaires au moment de l’attribution des autorisations d’exploiter
- Mesure 4 : adapter les diagnostics climatiques obligatoires lors de l’installation aux systèmes bio et au-delà de la question du stockage de carbone
- Mesure 5 : Mieux caractériser la capacité de la bio à faire face au changement climatique en finançant des projets de recherche dédiés
- Thomas MONTAGNE, référent enseignement agricole – 06 11 05 34 62
- Alan TESTARD, Secrétaire national Futurs bio – 07 49 64 22 05
- Christophe COTTEREAU, référent Climat – 06 48 18 80 22