Bio en Grand Est, réseau historique d’accompagnement de l’agriculture biologique se réjouit du développement sans précèdent de AB. À l’heure où la société se préoccupe de l’environnement, du bien-être animal et où tout se joue avec la réforme de la PAC, les adhérents de Bio en Grand Est veulent répondre à ses attentes.
Ils ont mis à profit le temps de leur Assemblée Générale pour débattre des orientations à prendre pour la bio de demain. La base du projet reste l’accompagnement des producteurs vers la certification bio. Cependant, ils ont exprimé la volonté de travailler sur une agriculture biologique plus exigeante.
Le cahier des charges de l’agriculture biologique garantit des pratiques respectueuses de l’environnement, du bien-être animal et de la santé. Il s’appuie sur les principes du développement durable alliant les enjeux sociaux, économiques et environnementaux. Mais ce règlement conçu à l’échelle européenne ne couvre pas l’ensemble de ces principes. C’est pourquoi, les professionnels engagés en bio depuis plusieurs années cherchent à aller encore plus loin.
Les adhérents ont ainsi exprimé le souhait de réfléchir afin de s’assurer du caractère équitable de la relation commerciale, de favoriser la biodiversité sur les fermes et d’adapter les pratiques aux enjeux climatiques.
Ces travaux font écho au travail mené par la tête de notre réseau au national. En effet, lors de l’Assemblée Générale de la FNAB le 15 octobre, a été annoncée la sortie officielle d’un nouveau label bio et paysan : le label Bio Français Equitable.
Bio en Grand Est va travailler au développement de ce label en région pour un développement cohérent de l’AB.
