« Je suis impressionnée par la diversité des pratiques mises en place »
C’est ainsi que Claire CHENU, spécialiste INRAe sur les matières organiques du sol, concluait son intervention lors du Webinaire « Sol-Bio-Climat » du 17 septembre dernier. En effet, les 6 céréaliers du réseau FNAB qui ont participé au projet « Sol-Bio-Climat » offrent un large panorama de ce qu’il est possible de faire pour stocker du carbone dans les sols : agroforesterie, plantation de haies, couverts végétaux, arrêt du brûlage des bois, introduction de prairies temporaires, nouveaux apports organiques… En Grand Est, François MARCHAND a ainsi pu mesurer les effets d’un épandage de broyats-compost et d’un semi de trèfle sous couvert de blé-pois.
On a donc stocké. Mais, plus important encore, on a « essaimé » : une cinquantaine d’agriculteurs et conseillers ont suivi le webinaire, avec des échanges très riches et techniques. Nous connaissons les pratiques qui permettent d’économiser l’énergie (donc le carbone), et aussi celles qui permettent de stocker. L’heure est maintenant à la mise en pratique, notamment en viticulture et grandes cultures, où les niveaux de matières organiques sont les plus faibles.
Enfin, on retiendra de l’intervention de Claire CHENU, que le plus important n’est pas d’atteindre coûte que coûte « l’objectif 4 pour 1000 », mais avant tout d’éviter le déstockage du carbone par la déforestation (forêts tropicales) et le retournement des prairies encore très visibles en Grand Est.
